Hugues Beernaert, ça fait 30 ans que je le connais. 30 ans d’histoires, du braquage qui aurait pu tourner au drame absolu à la renaissance d’un bel établissement agrandi après les terribles inondations de juin 2016. Il y a eu des hauts ; il y a eu des bas ; mais Hugues s’est toujours battu comme un diable, travaillant comme un forcené, acrobate de l’équilibre entre le commerce, dont il avait un grand sens, et la pratique sportive, dont sa passion ne s’est jamais démentie.

Ainsi, c’est au lendemain de la 1ère journée du CDC régional au côté de Mattis, et à la veille de s’envoler pour Orlando, que Hugues a été foudroyé et emporté.

Foudroyés, c’est aussi le terme qui me vient à l’esprit pour qualifier les regards interloqués, les interrogations bafouillées, l’incrédulité.
Mais ce temps de stupéfaction et d’effroi a été balayé par la vie, plus exactement par les jeunes, actuels et un peu plus anciens, auxquels il a tant donné. Dès le week-end suivant, ce sont des tee-shirts débordant de mots de respect et d’affection, de dessins multicolores de cœurs et de baisers, qui se sont multipliés à l’occasion de la 2e journée du championnat Jeunes (voir les photos de groupe sur les résultats de cette journée).
Ils étaient aussi très nombreux à avoir tenu à participer aux obsèques, au milieu de centaines de personnes, amis, collègues, licenciés sportifs, commerçants locaux, élus, venus saluer ce grand bonhomme.

La présidente et les membres du comité directeur de la Ligue s’associent à moi pour adresser nos pensées très émues à son épouse et ses enfants, en leur souhaitant que l’avenir reste illuminé par ce sourire (presque) inaltérable :

ChL